L’AFPE se mobilise contre le vol de photos par les IA génératives
Excellente initiative de l’AFPE (Asociación de Fotógrafos Profesionales de España), qui se mobilise à l’occasion de la journée de la propriété intellectuelle, pour défendre les droits des photographes (et de toutes les autres professions auteurs) dont les créations sont utilisées sans consentement, sans rémunération, et sans base légale, pour l’entrainement des intelligences artificielles génératives, dont le fameux ChatGPT.
Dans un communiqué, l’AFPE explique :
“La Asociación de Fotógrafos Profesionales de España quiere reiterarla importancia de la iniciativa “No La Cagues” y concienciar sobre el uso indebido de las fotografías para defender los derechos de autor de estos profesionales, especialmente ante la creciente presencia de la Inteligencia Artificial.
El avance de la tecnología y la llegada de la Inteligencia Artificial nos hace enfrentarnos a un grave y novedoso problema en cuanto a los derechos de autor, que ha quedado evidenciado por la demanda que el proveedor de fotografías de stock Getty Images, ha interpuesto contra una plataforma de IA por el uso indebido de su catálogo. Esta situación, pone en evidencia la necesidad de establecer marcos legales claros y rigurosos para la protección de los derechos de autor y la Propiedad Intelectual en el ámbito de la Inteligencia Artificial.
Es importante recordar y alertar que todas las imágenes tienen derechos, y que las generadas por la IA no están exentas decumplir las obligaciones que marca la Ley de Propiedad Intelectual”.
Pour appuyer sa position, l’AFPE a créé un campagne visuelle, composée d’images que vous pourrez publier sur vos réseaux sociaux, afin de faire connaître votre opposition au pillage des photos sans rémunération et sans autorisation par les IA génératives. La campagne “No La Cagues” est accessible sur le site de l’AFPE
Mais le plus simple ne serait-il pas de demander à l’intéressé son opinion ? On dit souvent que la vérité sort de la bouche des enfants…
Voici :
Philippe Nieuwbourg : Est-il normal que les IA génératives soient entrainées en utilisant des photos, images, textes, sans l'accord de leur auteur, sans respect du copyright et sans rémunération ?
ChatGPT (le 26/04/2023) : Non, il n'est pas normal que les IA génératives soient entraînées en utilisant des photos, images, textes sans l'accord de leur auteur, sans respect du droit d'auteur et sans rémunération. Les créateurs de contenu ont des droits légaux sur leur travail et doivent être respectés en tant que tels. Les lois sur le droit d'auteur varient selon les pays, mais en général, l'utilisation non autorisée de matériel protégé par le droit d'auteur est considérée comme une violation des droits d'auteur.
Il est important de noter que l'utilisation de données d'entraînement protégées par le droit d'auteur pour l'apprentissage machine peut également avoir des conséquences éthiques. Les modèles d'IA peuvent reproduire les préjugés ou les stéréotypes présents dans les données d'entraînement, ce qui peut avoir des implications négatives pour les groupes sous-représentés dans les données. Par conséquent, il est essentiel que les chercheurs en IA soient conscients des implications éthiques de leurs travaux et prennent des mesures pour minimiser les effets négatifs sur la société.
Voici un aveu qui a le mérite d’être clair… d’ailleurs, réflexion juridique, bien que ChatGPT n’ait pas de personnalité juridique, son concepteur en a une. Ne pourrait-on pas utiliser cette réponse de ChatGPT comme un forme d’aveux lors d’un procès ?